3 août 2023
Vic le Comte
Peut-être ne te rends tu pas compte
Qu’il existe des limites, des frontières corporelles,
Qui ne sauraient être franchies sans honte
Pour celui qui subit l’intrusion naturelle.
Et quand celui-ci se plaint, tu te dis injustement
Harcelé comme lorsque, jeune, tu te faisais moquer.
Sauf qu’être victime n’excuse pas le crime
Et que chacun mérite son estime.
Pour te défendre, tu rétorques que seuls
Peuvent te craindre ceux que tu ne hais.
Les vilains ne seront malmenés,
Tu ne leur souhaites qu’un linceul.
Lorsque tu aimes, tu touches,
Lorsque tu déteste, tu mouches
Et savoir que tu veux te faire apprécier
Par des enfants ne peut m’indifférer.
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