23 février 2024
La mène au pause
Un corps qui se délite, engagé dans sa perte.
Le sang qui se tarit, sans que cesse le mal.
La peau qui se détend, le crâne qui disserte,
Une humeur buissonnière impuissante à l’oral.
Une forme indistincte, exaltée ménagère,
Libérée des retours, recherchée par l’amour
Qui l’a perdue de vue, alors qu’elle s’exaspère
De n’être reconnue qu’en compassé détour.
Seule face au miroir, dont le teint est fidèle,
La chose qui murit doit apprendre à faner
Dans la sérénité. Elle se doit d’être celle
Qui comprend et s’oublie. Elle peut aussi s’armer.
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