3 août 2023
Niort
Je t’ai aimé à défaut d’autre chose,
Saluant la routine comme un frein au dépit,
Adaptant nos empreintes pour rentrer dans l’osmose
Entre le canapé tiède et la moiteur du lit.
J’ai gommé les traits qui tendaient tes sourires,
Ragaillardi tes soupirs d’indulgente candeur,
Encensé tes défauts, exorcisé tes délires,
Pour que ton ambition se réduise au bonheur.
Nous étions l’un pour l’autre le miroir de nos peines,
Regardant l’horizon comme un lointain passe-temps,
Attentifs à ce que chacun nous comprenne
Dans le cercle des débuts, des pas-absents.
Je t’ai aimé jusqu’à ce que tu disposes
Que de nous deux, tu voulais le meilleur.
Tu as pris mon cœur et ta ménopause,
Implosant notre solitude pour libérer l’ailleurs.
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