Pas seul la nuit
Voici le soir où s’accrochent les candélabres,
Tels des étoiles à la tombée des carrefours.
Les ombres et cauchemars éteignent les troubadours ;
La tristesse s’étreint de sa veillée macabre.
Tels des étoiles à la tombée des carrefours,
Les yeux furtifs frémissent au chœur des palabres.
La tristesse s’étreint de sa veillée macabre,
Les talons ne raisonnent qu’à l’instant du détour.
Les yeux furtifs frémissent au cœur des palabres ;
Le silence embrase l’humilité des contours.
Les talons ne raisonnent qu’à l’instant du détour.
Les lanternes progressent, les sourires se cabrent.
Le silence embrase l’humilité des contours,
Puis le calme plaint les sens de leur cinabre.
Les lanternes progressent, les sourires se cabrent.
La porte s’ouvre des sujets de calembour.