1 novembre 2013
Tropique voyageur
Je n’ai jamais quitté le sol de mes pensées,
Jonché de vieux débris et d’écueils à venir,
Arrosé d’innocence sous l’aplomb des menhirs,
Sevré d’innocuité aux masques dégansés.
Les signaux de fumée des carcasses engoncées
De fers et défaillances appellent aux souvenirs,
Que je ne veux pas naitre sous peine de convenir
Aux horizons, lointains et possibles offensés.
Dans mon confinement, s’engouffrent des chimères
Qui me transportent d’aise par leur bestialité,
Si elles sont, ne seront être réalité.
Je voyage de frayeur en terreur victimaire,
Expiant pêché de chair par une apothéose
De sorts, et de certains si cesse ma névrose.
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