24 octobre 2013
Rome est haut
Sur les gradins moussus d’un théâtre perdu
Se joue une romance aux faux airs de violence.
Irrité par l’aigu l’impossible est fendu.
Le plus laid en instance demoiselle s’élance.
Le cou tendu gracile elle s’ébat malhabile.
Les cils pesants subtils elle suit le mauvais fil.
Ses tresses sont sa détresse son crâne sa maladresse.
Elle virevolte en laisse supplie l’âme d’une adresse.
Le parterre est fleuri l’orchestre attendri,
Sa robe tournoie en grâce mais ses lèvres menacent.
L’amant est incompris ils se tuent à l’abri.
La fin ne vend des places qu’à ceux qui se déplacent.
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