21 août 2019
Le nouveau paradis
Je n’ai pas l’habitude des morsures
Qui fendent la peau, ricochent au hasard.
Je sais l’obsolescence des tortures
Comme je sais l’absence du regard.
L’oracle s’assoupit l’inspiration fautive
Laissant inconséquent l’aspirant clandestin
Dont le songe assouvi ne quitte plus la rive
De peur de décliner l’objet du grand destin.
Sortir du lot commun en grattant l’invisible.
N’accepter que la fin qui sacre les moyens.
Se fondre dans l’habit d’un enfer prévisible.
Je ne connais qu’un dieu de l’impossible
Qui prend l’offense des corps mitoyens
Pour une propriété d’indicibles.
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