Adieu la faiblesse
La montagne se soulève, époussetant l’odieux
Tapis semé d’objets sans date, sans adresse.
Sous sa jupe entachée, s’échappent, dispendieux,
Minerais sauvages, échaudés de promesse.
Leur danse chaotique éveillent les gracieux
Gravillons des sentiers qui, à leur tour, agressent,
Les vapeurs des curieux, les creusets pernicieux,
Avant de s’étourdir dans la terre en ogresse.
Le couvert s’émoustille aux caresses des cieux,
Dont la jouissance émerge en semences traîtresses,
Flagellant la romance, écrasant l’ambitieux,
Couronnant l’indiscret qui s’en désintéresse.
Les flancs noyés d’humus écartèle l’anxieux
Sédiment des ruisseaux où se lit la paresse
Des présents contagieux, des futurs consciencieux
Avant de retenir la chute pécheresse.
S’agrippant à la chair d’un chemin obséquieux,
Celui dont le sommet transpire l’étroitesse,
La lumière vacille, assurant l’insidieux,
Avant d’enfin blanchir l’arrivée des largesses.
Au travers d’une crevasse, un œil irrévérencieux
Imagine en riant le récit vengeresse
De secousses divines, de retours fastidieux,
Avant de parier jusqu’où tout ça progresse.