Un maux pour l'autre
Dans sa robe ravissante, elle embaumait l’innocence,
Vie révoltante essoufflée dans les bras d’un naufragé ;
Elle sombrait les paupières enfoncées jusqu’à l’offense,
Qu’on sentait non sans un mal décidée à s’engager.
Dans son corsage qui l’est peu, elle offre appâts touchés de grâce,
Sensible nichoir de sa chair qu’entaille un lacet insoumis.
Elle courbe et balance en prie, ses yeux vrillant ce qu’elle embrasse,
Qu’on pensait à part un égal volontiers d’un don compromis.
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Juliette n’a plus faim heureuse, elle pamoise,
Attentive à chuter sur un mot émouvant,
Pour les mœurs et les morts. Son souvenir est comtoise
Que les minutes jugent, effacent souvent.
Elle simule et sept nains déflorent la campagne
Où s’agitent pensées infestées de soucis,
De corolles évincées ; trochées qui ne se soignent
Qu’aux paumes vertueuses ensorcelées d’anis.