29 septembre 2015
Le poête égal de dieu et de Freud
Tout poête qui se respecte
Au gré d'un prince se délecte
S'érige en dieu disciple et secte.
Son esprit fuse à l'aperçu
D'un téton rêveur tyrannique
Dressant l'encolure emphatique
Sur une hanche prophétique.
La tête en l'air lesmains déçues.
Invitant les pauvres au voyage,
Les riches à la messe, les otages
Du trône à honorer leur gage.
Le poête se laisse investir
Par les courbes tumultueuses
A la beauté délictueuse
Des paysannes somptueuses,
Contemple sa verge en menhir.
La femme idolatrée inculte
Ne saurait égaler l'adulte
Qui la louange, élève, insulte.
La poêtesse doit savoir
Rimer cuisine avec famille
Baiser le maître en sa cheville
Tromper la victoire en Camille.
Sous son jupon faut en avoir.
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