4 septembre 2015
Rideau - Ridelle
L'amour ne craint jamais que celui qui vit d'eau,
Jaillissant d'idéal, de leurre, de tragédie,
Semant des papillons, des poèmes qu'il dédie
Aux champs, aux lacs, aux pleurs de sa Belle enlaidie,
Songe aux plats maternels et tombe le rideau.
La mort ne craint jamais que celui qui rit d'elle,
Parant son canevas de pesants pans d'humour,
Filant trames chargées devant ferme ridelle ;
Elle inspire délires à l'empire fidèle,
Pour, à l'heure il expire, apporter son secours.
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