18 mai 2014
L'appeau de chagrin
Tendre est la nuit qui sombre dans ton regard.
L'étoile d'un souhait y luit comme un brouillard.
Tes cils balaient les faux semblants d'histoire,
les larmes glissent le long d'une joue tendue d'espoir.
Tes lèvres s'étirent dans un sourire fragile,
suivant la laisse de commissures fossiles.
Le cou plie mais ne rompt, roseau gracile
s'accrochant aux racines d'un être futile.
Seuls s'entendent les ressorts de ta poitrine,
soulevée par les mystères de l'invincible
chagrin au portrait plus grand que la victime.
Seuls s'échappent les soupirs de l'endorphine,
soulagée par les fureurs de l'invisible
légéreté à contrôler la sous-estime.
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