13 août 2013
J'ignorais la nuit
J’ignorais si ma plume couvrait un silence,
Dérivait de soupirs, forçait l’indolence.
Je frôlais la marge, idolâtrant l’ennui,
Classais les mirages que m’apportait la nuit.
J’ignorais si mon verre luisait d’opulence
Ou brisait sa moitié d’un vide d’insolence.
Je tressais les lignes d’un destin qui se nuit,
Traçais l’origine d’un réveil à la nuit.
J’ignorais si j’étais flamme ou turbulence,
Si j’étais mal écrit pour la purulence.
Je dépensais les mots dans un brumeux séjour,
Eperdu à gagner la tentation du jour.
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