Gloire et machoire

Perte et fracas au royaume des glas.

Sonnez l’érythème et les corps bien gras.

Tout tourne autour de soi dans l’œil du compas,

La terre au milieu d’un précipice ingrat.

Rhume et préhistoire au cul des grimoires.

Oyez les comptoirs aux larges accoudoirs.

Les injures s’égrènent au rythme des encensoirs,

La tête au carré et les pensées ostentatoires.

Crime et boniment au parfum des enfants.

Jouez la laideur des règles d’entregent.

La parole jaillit telle un prout de volcan,

Rien ne lave plus blanc qu’un os indigent.

Poussière et morale comme toujours au final.

Suivez la prochaine lune sur écran total.

Votez pour celui qui vous hait le moins mal,

Filtrez le leurre, filez l’erreur, l’heur sera fatal.