1 juin 2021
La colombe
Le jardin d’apparat décline ses racines
Sur le terrain parqué d’anodines strychnines.
Envouté de parfums qui destinent l’échine,
Il pourvoit la douleur d’enfantines ricines.
Le jardin d’agrément décale ses pétales
Pour creuser les soupirs d’égales digitales.
Alourdi d’opportuns qui dévalent les dorsales,
Il sursoit la douceur de cordiales fatales.
Le jardin du plaisir raisonne et déboutonne
Les tuteurs d’émoi où trône la belladone.
Eventré par la fin qui harponne la donne,
Il conçoit la valeur de monotones faunes.
Le jardin d’ornement résilie la folie,
Soucieux de potasser les amines d’ancolie.
Enlaidi d’immortelles, il convie l’agonie.
Cruelle est la beauté qu’on supplie d’ironie.
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