23 août 2014
L'avis campagnard
Sous les feuilles trempées d'un saule solitaire,
un rêve d'urbanité et de sons discordants,
loin des taiseux criquets sourds aux vices des ans,
plante ses voltiges de verre dans mon cou ceint de terre.
Sis sur le sol gorgé d'ombres et de mystères,
je rêve la transparence de vitrines exotiques,
loin des solides rivières, dégouttées statistiques.
Aspirée par le néon, la campagne sait se taire.
Au milieu de nulle part, où nul ne vient sans rêve,
les longs trottoirs disserts ont l'allure de tremplin
brisant la clef des champs en sésame de coffres pleins.
Au bout du terrain vague, une ville ouverte se lève.
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