16 juin 2017
Incompréhension
Je ne comprends pas le ciel et son autodafé
Je ne sens l’essentiel qu’au moment du café
Le sucre se dissout sous les assauts d’une cuillère
Que je touille, touille ; puissante mise en poussière.
Je ne comprends pas l’éclair à l’orgueil mal placé
Mais je sens l’éphémère en suçant mon thé glacé.
Le verre est réchauffé par le souffle d’une paille
Créant bulle sur bulle ; productive mitraille.
Je ne comprends pas la pluie qui s’arrête de tomber
Je ne sens que l’ennui d’un repas qui veut s’éterniser
Le palais se brûle sur des fragiles assiettes
Que la table dessert ; en s’attachant les miettes.
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