En Une du corps de canard
En tête, venait le canard
Qui soignait les jambes de ses articles
Définis par un corps sans angle
Aigu et par un nombre de pieds
A coulisse suffisant pour qu’un regard postérieur
S’assoit sur les visages des sources
Dont les gorges sont chaudes
Et les bras, des fleuves de romans
Et de photos transmises par timbres sans dent
Carriériste, juste l’ambition du jamais à l’œil
Poché à l’encre d’un lever de coude
Pour le bon dos de la presse
Qui urge à plier les genoux-
Cailloux devant les bouches
Des goûts et des langues politiques
Nerveux de tordre le cou
Aux rumeurs qui enflent leurs chevilles
Et l’ouvrière rancœur prisant l’extrême-
Orient par la poigne et la sortie
Spirituelle au nez et à la barbe
Dont se poile une plaquette anticorps
Social mais pour un front commun
Mortel contre les ventres mous
Lus dans les journaux sans queue ni tête.